Dire, ne pas dire

Alexandra N-B. (Arbouet)

Le 5 mars 2015

Courrier des internautes

Pourquoi dit-on « c’est moi qui l’ai » au lieu de « c’est moi qui l’a » - est-ce que « qui » ne prend pas la troisième personne singulier ?

Francophone depuis plus de 40 ans et ayant commencé à apprendre la langue de Molière à 11 ans, je me vante de parler très correctement, sauf des exceptions...

Alexandra N-B. (Arbouet)

L’Académie répond :

Le pronom relatif sujet demande, pour l’accord du verbe, la personne de son antécédent. Dans l’immense majorité des cas, ce sont des noms et l’accord se fait à la 3e personne. Le chat qui dort, les souris qui dansent. Mais il arrive aussi que l’antécédent soit un pronom. Dans ce cas, le verbe s’accordera à la personne de ce pronom : C’est lui qui est venu ; C’est nous qui avons (et non qui ont) gagné. C’est vous qui avez perdu. C’est toi qui as (et non qui a) raison. C’est moi qui ai trouvé.