Le mot horaire peut être un adjectif ou un nom (et rappelons qu’il est alors masculin). Dans le premier cas, il signifie à la fois « relatif à l’heure, aux heures » (il s’emploie alors surtout dans les expressions fuseaux horaires et décalage horaire) et « qui correspond à la durée d’une heure » : le salaire horaire, la vitesse horaire. Dans le second, il désigne le « relevé des heures qui marquent le début et la fin d’une activité, l’ouverture et la fermeture d’un service, des heures de départ et d’arrivée d’un train, d’un autobus, etc. », et, par métonymie, le « tableau, livret offrant un tel relevé » : l’horaire des cours, les horaires de consultation d’un médecin, les horaires d’ouverture d’un service public. Enfin, il peut aussi désigner la « répartition, au cours d’une journée, des heures de travail, des occupations » : avoir un horaire très chargé.
On se gardera bien d’employer ce nom avec l’adverbe tôt, dont on ferait à tort un adjectif. On ne dira donc pas les horaires sont tôt, puisque ce relevé donne des indications temporelles sans être lui-même soumis au temps. On ne dira pas non plus les cours sont tôt, formule que l’on remplacera par les cours débutent tôt.