Réponse au discours de réception de l’abbé de Condillac

Le 22 décembre 1768

Charles BATTEUX

Réponse de M. l'abbé Batteux
au discours de M. l'abbé de Condillac

DISCOURS PRONONCÉ DANS LA SÉANCE PUBLIQUE
le jeudi 22 décembre 1768

PARIS PALAIS DU LOUVRE

    Réponse de M. l’Abbé BATTEUX, faisant la fonction de Directeur pour M. le Maréchal DE RICHELIEU au Discours de M. l'abbé de Condillac.

Monsieur,

Il y a long-temps que vous avez fourni vos titres pour être admis dans cette Compagnie. Dès que votre premier Ouvrage parut, dans ce moment si critique pour les Auteurs, & si décisif pour les réputations littéraires, elle arrêta, ainsi que le Public, ses regards sur vous, & conçut, comme lui, des espérances que vous avez remplies.

Notre siècle, qui s’agite pour trouver le mieux, & qui véritablement le trouve quelquefois, sans détruire le bien, sentoit le besoin d’une Métaphysique plus naturelle & plus simple que celle qu’on avoit eue jusqu’ici. On attendoit quelqu’un qui démêlât avec plus de netteté le labyrinthe de nos pensées, & qui nous en donnât la vraie généalogie dégagée de tout ce qui pouvoit l’embarrasser ou l’obscurcir. C’est le plan de travail que vous avez choisi, & que vous avez exécuté avec tous les succès du talent & du génie : des idées claires & distinctes, liées entre elles par elles-mêmes ; des expressions toujours justes, lors même qu’elles sont brillantes &. figurées; par-tout un style sain, élégant, de cette élégance des Géomètres, qui écarte tout ce qui pourroit offusquer la raison : c’étoit le sublime de votre genre.

Un Prince d’un sang auguste1 a eu l’avantage, en descendant du berceau, de rencontrer votre main pour lui ouvrir les yeux & pour guider ses premiers pas. Quel fruit n’a-t-il pas recueillir de ces méditations profondes qui avoient pour objet le cœur & l’esprit humain ! Avec quel succès vos observations se sont portées, non plus sur cette Statue animée par une fiction aussi ingénieuse que philosophique2 ; mais sur une de ces ames privilégiées qui renferment les germes du bonheur des Nations ! Persuadé que les idées qui naissent des objets mêmes, sont plus justes, plus franches, plus fécondes que celles qui, attachées à des mots, ne sont jamais ni rendues, ni reçues sans perte ; vous avez fait de cet art si verbeux dans le vulgaire des Éducateurs, un art presque muet. Vous avez laissé parler les grands exemples, d’où sortent toujours les grandes vérités, ne vous réservant presque que le mérite d’assurer votre auguste Élève dans les notions qu’il auroit prises de lui même, & d’affermir les jugemens qu’il auroit portés. Modèle nouveau, tracé à ceux qui entreront dans la même carrière, & qui auront la force d’y atteindre.

Après des travaux si glorieux pour vous & pour les Lettres, qui mieux que vous, Monsieur, pouvoit succéder à l’illustre Académicien que nous regrettons ?

Les services que M. l’Abbé d’Olivet a rendus aux Lettres, pendant une longue vie qu’il leur a consacrée sans réserve ; son zèle pour cette Compagnie, dont il a suivi l’objet pendant quarante-cinq ans sans distraction ; l’attente même des Gens de Lettres, qui, la plupart, ont été accoutumés, dès l’enfance, à respecter son nom, exige que je m’étende un peu au delà des bornes ordinaires. Me sera-il permis d’y ajouter les droits qu’il avoit sur ma reconnoissance ? Et à cet égard, je rends graces au sort de m’avoir mis à portée de la publier aujourd’hui, & d’en acquitter quelque partie, en lui payant le tribut qui lui est dû.

Je ne chargerai point son tombeau d’éloges fastueux. Je regarde comme une portion du respect que je lui dois, de ne le louer que comme il auroit voulu l’être, comme il a loué les hommes célèbres de cette Compagnie, par la simple vérité. Son portrait d’ailleurs n’est pas de ceux qu’on peut peindre, moitié de tête, moitié d’après nature. Il ne s’agit ni de ces nuances légères & délicates qu’on ne saisit que par hasard, ni de ces traits fins & subtils qui ont besoin d’yeux pénétrans, souvent prévenus, pour être apperçus : ce sont des traits forts qui n’ont échappé à personne ; un grand sens, un goût austère, un jugement sûr, une littérature aussi choisie qu’étendue ; &, ce qui est la suite de tout cela, un caractère ferme, des mœurs graves, une élocution censée, presque sentencieuse. J’ajoute, ce qui peut surprendre par le contraste, la plus tendre humanité pour les malheureux, & la volonté la plus déterminée d’obliger tout le monde sans distinction, au risque d’être trompé, & même après l’avoir été. C’est ainsi que je l’ai toujours vu depuis près de trente ans.

Né fort & robuste d’ame & de corps, quand on eût voulu lui donner une éducation molle, il l’eût repoussée par son caractère. Son père, depuis Conseiller au Parlement de Franche-Comté, destina lui même sur cette table rase les premiers traits qui décident du reste de la vie. Un oncle, célèbre dans cette Société fameuse, qui a disparu du milieu de nous, joignit ses leçons à celles d’un père éclairé. L’admiration de cet oncle, l’attrait des Lettres, une certaine ferveur de jeunesse, lui firent prendre l’habit des Jésuites, qu’il porta jusqu’à trente‑trois ans3 , & qu’il leur renvoya assez brusquement après avoir sollicité trop long-temps, à son gré, la permission de le quitter.

Occupé pendant cet intervalle de l’enseignement public, il se donna à lui‑même cette seconde éducation, dont la première n’est jamais qu’une ébauche. Il n’eût tenu qu’à lui de s’annoncer comme Poète, ou d’être Prédicateur du premier rang. Ses essais poétiques auroient rempli un juste volume : & de ses sermons il avoit déjà fourni un carême à Grenoble. Il jugea dans la suite qu’il pouvoit être permis à un Esprit sérieux de se délasser à lire des vers ; mais qu’il falloit laisser aux Despréaux & aux Racines la peine & le plaisir de les faire. Les fonctions de la prédication tenoient principalement à son habit. Que pouvoir-il faire de mieux, quand il l’eut quitté, que de se livrer à ce genre mêlé de littérature &de philosophie, qui nourrit l’ame &exerce en même temps l’esprit ? Ce fut ce qui l’attacha si particulièrement à Cicéron ; parce qu’il ne trouvoit nulle part, dans aucun des Anciens ni des Modernes, une source si vive, qi pure, si abondante de morale & de goût.

Quelque temps avant sa sortie des Jésuites, on le pressa de se charger de l’éducation du Prince des Asturies. Mais il étoit dans un de ces momens où l’avant goût de la liberté efface toute idée d’autre bien, & où l’ombre d’une chaîne effraye, la chaîne fût-elle d’or. Il aima mieux venir à Paris, vivre dans le sein des Lettres, d’une pension que l’habitude de la frugalité lui rendit suffisante, que d’aller sous un ciel étranger jeter les fondemens d’une fortune dont il ne sentoit pas le prix, & qui l’eût embarrassé. Il se fit en peu d’années une telle réputation, que lorsqu’il étoit occupé à rendre les derniers soins à un père mourant, l’Académie le choisit, absent par la seule considération de son mérite. Il n’eut besoin que d’un ami pour répondre à l’Académie de son désir.

L’étude de la Langue Françoise devint alors son amour de préférence, sa pensée habituelle, qu’il portoit toujours avec lui ; écoutant avec attention ceux qui parloient bien, recueillant les phrases faites, les gallicismes, les variations de l’usage. Tel qui croyoit le consulter comme arbitre, se trouvoit souvent pris pour juge, & jugeoit sans appel.

Il se montra à l’Académie tous les jours & toujours le même : singulièrement instruit de tout ce qui apportenoit à la Largue, ennemi des innovations, parce qu’il croyoit que la naissance d’un mot étoit ordinairement la mort d’un autre ; faisant la guerre à tout ce qui lui paroissoit affectation ou bel esprit. Connu de Despréaux, ami de l’abbé Fraguier, de Boivin, des Daciers, de tous ceux qui avoient épousé la querelle des Anciens, il usoit de temps en temps de leurs armes contre MM. de la Mothe & de Fontenelle : mais ces démêlés, ne partant que d’un fond d’amour pour les Lettres, ne dégénérèrent jamais en personnalités. Si quelquefois son zèle se faisoit sentir, parce qu’il défendoit une cause qui n’étoit point la sienne ; ses Adversaires, qui avoient l’air de défendre la leur, le modéroient aisément par leurs exemples.

Que dirai-je de ses Ouvrages, que le Public n’ait dit il y a long-temps ? M. l’Abbé d’Olivet a vu lui-même le jugement de la Postérité sur lui. Car dès qu’une fois le Public n’a plus rien à attendre d’un Auteur, il le juge comme s’il n’étoit déjà plus ; & dès ce moment la Postérité commence. M. l’Abbé d’Olivet a écrit avec force, avec netteté, avec simplicité, ne montrant l’art que dans la méthode, le cachant soigneusement dans tout le reste. Il étoit si éloigné de tout apprêt, que, loin d’aiguiser aucune de ses pensées, comme on le fait quelquefois, il en eût brisé la pointe pour la rapprocher du simple bon sens. J’appelle ici bon sens, non une chaîne lâche & traînante d’idées insipides & triviales, mais un tissu plein & serré de pensées naturelles & pourtant choisies, qui n’ont que le sel de ces nourritures saines, dont le goût est toujours nouveau, parce qu’elles n’usent point le goût ; qui exercent l’esprit sans le tourmenter, & l’éclairent sans l’éblouir ; qui entrent dans l’ame, qui la pénètrent, la remuent sans la troubler ; qui la troublent quelquefois, mais par la force seule & l’éclat de la vérité : en un mot, le bon sens de Démosthène, qui mettoit Athènes en feu, & qui semble aujourd’hui presque froid à ceux qui voudroient que chacun de ses mots fût un bon mot, & chaque, pensée un éclair. M. l’Abbé d’Olivet étoit bien éloigné de penser ainsi. Il sembloit craindre de se rendre complice d’un Lecteur frivole, ou de montrer la moindre complaisance pour un siècle qu’il croyoit plus foible que délicat, plus ingénieux & raffiné que judicieux ; en quoi il se trompoit sans doute ; n’y en eût-il de preuve que l’accueil que ce même siècle a fait à ses Ouvrages.

Il a continué l’Histoire de l’Académie depuis 1652 jusqu’en 1700. M. Pellisson a pris la forme épistolaire, convenable à un sujet où il faut quelquefois descendre du simple jusqu’au familier. M. l’Abbé d’Olivet n’osant, dit-il, lutter contre un si grand Maître, a choisi une autre forme; mais cette forme étoit plus difficile, & il n’a pas eu moins de succès.

Il est le premier qui ait rédigé en art la durée de nos syllabes, & qui ait fait voir que la Prosodie françoise n’avoit besoin, pour exister, que d’être reconnue.

Il nous a donné des Essais de Grammaire, qui sont des modèles. Il eût voulu qu’on eût ôté de ce genre toutes les épines, bien loin d’y en ajouter.

On connoît la précision & la finesse de ses remarques sur Racine. Quel travers absurde d’aller prendre ces remarques pour un acte d’hostilité, & de vouloir venger Racine d’un hommage qu’on lui rendoit ! M. l’Abbé d’Olivet avoit fait le même honneur à Despréaux, parce qu’il regardoit ces deux Auteurs comme les plus classiques, c’est-à-dire, les plus parfaits de notre Langue. Il supprima ce dernier Ouvrage dans un de ces momens où l’amour-propre des Auteurs semble quelquefois se piquer contre, lui-même, & où le moindre dégoût leur fait sacrifier leur plus chère Production.

Il regardoit la traduction comme un combat de rivalité & d’honneur entre les deux Langues de comparaison, & pensoit que la partie ne pouvoit être inégale pour la nôtre, que par la faute du Traducteur. Non, disoit-il, ce n’est point la Langue Françoise qui manque à nos Écrivains ; ce sont les Écrivains qui manquent à la Langue : c’est le soin, le travail, & sur-tout la patience. Il prétendoit que la prose avoit besoin d’être travaillée autant & aussi long-temps que les vers ; & que si nous voulions nous en donner la peine, comme les Grecs & les Latins, la Langue Françoise ne seroit ni pauvre, ni foible, ni rebelle. L’est-elle dans Racine, dans Molière, dans Fénelon ? Mais la plupart de nos Ouvrages, ajoutoit-il, ne sont que des acouchemens à mi-terme, & c’est pour cela qu’ils ne vivent point.

Ce fut le hasard qui le fit Traducteur. Il s’agissoit de revoir quelques traductions de M. de Maucroix. Le jeune Littérateur, plein de feu, les refit d’un bout à l’autre, & les donna au public sous le nom de Maucroix. Lorsque dans la suite il voulut revendiquer son propre bien, il eut à combattre, & fut obligé de produire ses titres.

Sa Traduction des Entretiens de Cicéron sur la nature des Dieux, & l’édition qu’il fit, à peu près dans le même temps, du fameux Traité de M. Huet4 , lui attirèrent un démêlé, dans lequel il entroit quelque chose de plus que le simple littéraire. Il se défendit en homme offensé, qui sent sa force & l’évidence de son droit. Il est des cas où il faut répondre, & répondre pour n’y plus revenir. Je dirai à cette occasion, qu’il avoit écrit & travaillé avec une sorte de complaisance une Histoire de l’Académie d’Athènes, qui auroit figuré avec celle de l’Académie Françoise : mais comme cet ouvrage pouvoit avoir trait à celui de la foiblesse de l’esprit humain, il eut le courage de le brûler, pour n’être point tenté de s’exposer à de nouvelles prises avec l’ignorance & la malignité.

Je dois dire aussi, pour honorer son désintéressement & sa façon de penser, que ce fut la Cour d’Angleterre qui lui proposa d’abord de faire une magnifique édition de Cicéron. Il montra les lettres à M. le Cardinal de Fleuri : & oubliant les riches promesses de l’étranger, il consacra à l’éducation de Monseigneur le Dauphin, le travail qu’il eût offert au Duc de Cumberland. Quand cet Ouvrage long & pénible fut achevé, on lui donna une pension de 1500 livres sur la cassette. Il fut plus flatté de cette distinction que d’une récompense.

Il est aisé de concevoir qu’un homme qui a été si long-temps & avec tant d’éclat sur le théâtre des Lettres, fut en liaison avec tout ce qui tenoit un certain rang dans la Littérature. À peine sevré des classes, il étoit l’ami de Maucroix. À vingt-quatre ans, il étoit lié avec M. ’Évêque de Soissons & toute la Maison de Sillery ; avec M. Huet, avec le fameux Hardouin, avec le P. Tourne­mine, avec tout ce qu’il y avoit alors de Jésuites célèbres : & il y en avoit. Despréaux sentit son style, différent de celui de Maucroix, & le jugea digne de corrections faites de sa main. Il fut en commerce d’intimité avec l’Horace François, qui lui confioit ses pensées & les déplaisirs de son exil. Le Président Bouhier lui fut attaché de cœur. Newton & Pope le traitèrent à Londres comme Clément XI l’avoit traité auparavant à Rome, avec une distinction qui supposoit une haute estime & une réputation peu commune. Il avoit l’accès le plus familier chez M. le Cardinal de Fleuri. M. de Mirepoix l’écoutoit avec confiance. Ces deux Prélats, dépositaires des graces, furent plus d’une fois étonnés de son zèle pour les autres, & de son indifférence pour lui-même. Ce n’est pas qu’il n’eût pu se donner des besoins, comme tant d’autres qui ont plus que le nécessaire ; mais une demande à faire lui eût plus coûté que les désirs à modérer. Sans attache, même à ce qu’il possédoit, vertu assez rare dans un grand âge, il aima mieux jouir de la reconnoissance de ses neveux5 , que de ses épargnes.

Dès qu’il se sentit affoiblir, il fit la revue de ses papiers, & supprima tout ce qui pouvoit paroître inutile à un esprit peut-être trop près du terme pour apprécier ces objets. Cette rigueur nous a privés de quantité de détails sur sa vie, & de plusieurs morceaux intéressans, pour les Lettres.

Il avoit chaque semaine un jour de réserve qu’il passoit seul avec lui-même, laissant son ame ouverte à toutes les pensées que lui ramenoient ses longs souvenirs ; comparant les âges, les fins, les variations de la vie ; de la sienne & de celle de ses amis, qu’il avoit tous perdus, parce que, dans ses liaisons, il avoit plus cherché la conformité des goûts que celle des années. Il ne lui restoit que son cœur, aussi ferme que sa raison, & un petit nombre de livres, amis de tous les temps, qui le consoloient.

Ce fut à l’Académie qu’il sentit les premières atteintes de la maladie qui nous l’a enlevé. Je le suivis. Je le revis le lendemain avec tous les symptomes qui caractérisoient le plus pressant danger. Il les voyoit lui-même, & m’en parla sans détour, comme d’un événement qui ne l’auroit point regardé : Ce soir, cette nuit, quand on voudra, j’ai tout prévu. Et aussi tôt il passa à d’autres objets qui occupèrent long-temps la conversation, sans qu’aucun mouvement d’inquiétude le ramenât à son état. Il conserva cette égalité d’ame jusqu’à la fin : sans ennui dans la même situation pendant deux mois ; sans plainte dans ses douleurs ; parlant souvent de Dieux avec confiance, & des Lettres par distraction. Il mourut ainsi, dans la sécurité d’un homme qui a fait un usage légitime de ses talens, & qui n’a rien à effacer dans ses Écrits 6.

Il est temps, Monsieur, de revenir à vous. Vous voyez quel vide la mort de M. l’abbé d’Olivet laisse dans nos Assemblées. Il ne tiendra qu’à vous de le remplir comme lui, & aussi bien que lui : c’est votre éloge en deux mots, c’est aussi le sien. Il étoit assidu ; nous espérons que vous le serez : n’ayant aucune espèce de chaîne, vous êtres devenu parfaitement libre. Il avoit l’esprit d’ordre & de méthode ; vous avez celui de l’analyse. Il s’occupoit de l’art de penser & de parler ; vous vous êtes exercé long-temps sur le même objet. Il est vrai que vous vous êtes livré à cette étude en Métaphysicien, & lui principalement en homme de goût ; mais comme ces deux manières de voir, loin de s’exclure, se rejoignent, quand elles sont à un certain degré, pour peu que vous vous prêtiez à l’objet de l’Académie, elle n’aura qu’à honorer la mémoire d’un de ses Membres les plus utiles, & à se féliciter d’avoir retrouver en vous ce qu’elle a perdu.

1 Son altesse Royale l’Infant Duc de Parme.

2 Allusion au Traité des Sensations de M. l’Abbé de Condillac.

3 Il se nommoit chez eux le Père Thouiller. C’étoit le nom de sa mère, qu’il devoit porter comme aîné, par des arrangements de famille.

4 De la Foiblesse de l’Esprit humain.

5 M. d’Olivet, Président à Mortier au Parlement de Besançon. M. l’abbé d’Olivet, Chanoine de l’Église de Besançon. M. de Chamolle, Lieutenant Colonel du Régiment de Condé. M. d’Olivet, Capitaine des Grenadiers du Régiment d’Auvergne.

6 Il mourut le 9 octobre, agé de quatre-vingt sept ans, étant né le premier avril 1682.