Né à Paris, le 5 septembre 1831.
Auteur dramatique, il dut ses premiers succès à Virginie Déjazet ; il écrivit un grand nombre de pièces de théâtre qui furent jouées au Vaudeville, au Gymnase, à la Porte Saint-Martin, au Palais-Royal, à la Gaieté, à la Comédie-Française ; ses principales œuvres sont : Nos intimes, La Famille Benoiton, Nos bons villageois, Patrie, La Haine, Rabagas en 1872, Daniel Rochat en 1880, Thermidor en 1891 ; ces trois dernières soulevèrent, par les questions politiques qu'elles abordaient, de violentes protestations ; il écrivit en collaboration avec de Najac, Divorçons qui fut jouée au Palais-Royal, et pour Mme Sarah Bernardt, qui en joua le rôle principal, Fédora, Théodora, la Tosca, La Sorcière. Victorien Sardou fut souvent accusé de copier d'autres auteurs, il défendit les droits de l'auteur dramatique dans une brochure intitulée Mes plagiats ; il écrivit peu en dehors du théâtre.
Il fut élu à l'Académie après plusieurs tours de scrutin contre le duc d'Audiffret-Pasquier et Leconte de Lisle, le 7 juin 1877 en remplacement de Joseph Autran, et reçu le 23 mai 1878 par Charles Blanc.
Mort le 8 novembre 1908.