Georges VEDEL Élu en 1998 au fauteuil 5

N°694
Grand-croix de la Légion d’honneur
Grand-croix de l’ordre national du Mérite
Commandeur des Palmes académiques
Croix de guerre
Grand officier du Ouissam Alaouite du Maroc
Professeur d’université
Georges Vedel-©Luc Castel 1999

Biographie

Né le 5 juillet 1910 à Auch (Gers). Études au lycée français de Mayence, au lycée de Toulouse, aux Facultés de droit et des lettres de Toulouse. Agrégé des Facultés de droit (droit public) en 1936.

Enseigne dans les Facultés de droit de Poitiers (1937), Toulouse (1939), Paris (1949-1979), à l'Institut d'études politiques de Paris, à l'école des Mines, H.E.C., etc.

Doyen de la Faculté de droit de Paris (1962-1967).

Conseiller juridique de la délégation française dans les négociations sur le Marché commun et l'Euratom (1956-1957). Membre du Conseil économique et social (1969-1979). Président du Centre d'études des revenus et des coûts (C.E.R.C., 1976-1980).

Membre du Conseil constitutionnel (1980-1989).

Président du Comité consultatif pour la révision de la Constitution (1993).

Consulté à de nombreuses reprises par le gouvernement français et par des gouvernements étrangers.

Docteur honoris causa de l'Université Pantios d'Athènes, de l'Université d'Athènes, de l'Université libre de Bruxelles, de l'Université de Lausanne et de l'Université de Costa Rica.

Grand prix de l'Académie des sciences morales et politiques (1985).

Membre associé de l'Académie du Royaume du Maroc, de l'Académie d'Athènes.

Élu à l'Académie française, le 28 mai 1998, au fauteuil de René Huyghe (5e fauteuil).

Mort le 21 février 2002.

Signature de Georges Vedel

De 1950 à 1979, Cours polycopiés de droit et de science politique enseignés à la Faculté de droit et à l’Institut d’études politiques de Paris.

Très nombreux articles publiés dans des revues et recueils de droit et de science politique et dans des publications de la presse politique ou d’information. (On en trouvera une recension partielle jusqu’en 1980 dans Pages de doctrine, Tome I (Paris, Librairie Générale de Droit et de Jurisprudence, 1980).

Rapports à la demande des pouvoirs publics : notamment « Perspectives à long terme de l’agriculture française » (Documentation française, 1969) ; « Accroissement des compétences du Parlement européen » (Journal des Communautés européennes, 1972) ; « Financement des entreprises publiques » (J.O.C.E.S., 1976) ; « Gestion des entreprises de presse » (ibid., 1979) ; Présidence du Comité consultatif pour la révision de la Constitution, (Documentation française, 1993).

Œuvres

1934 Essai sur la notion de cause en droit administratif (Sirey)

1949 Droit constitutionnel (Sirey)

1958 Droit administratif - 12 rééditions (depuis la 6e, en coll. avec Pierre Delvové). Traductions en russe, espagnol, chinois (PUF)

Discours et travaux académiques

Mot attribué lors de l’installation

Mien :

pronom possessif de la première personne du singulier. (pl. Miens, miennes et Les miens, les miennes). IXe siècle, meon. Issu du latin meum, accusatif de meus, de même sens.
☆1. Adj. Avec un article ou un adjectif indéfini ou, plus rarement, un adjectif démonstratif. Qui est à moi, qui m'appartient. Un mien cousin, une mienne amie. • Dans certaines tournures attributives. Cette découverte est mienne, elle me revient. Je fais mien votre argument, je l'accepte comme s'il venait de moi, je le reprends à mon compte. Vos intérêts, vos soucis sont miens, j'y prends la même part que vous.
☆2. Pronom. Désigne un être, une chose, en marquant un rapport de possession, d'appartenance avec la personne qui parle ou écrit. Votre voix porte plus que la mienne. Vous veillez à vos intérêts, et moi aux miens. Ses amis et les miens. Votre choix sera le mien, je m'y conformerai, je m'en remets à vous. • Expr. Je suis prêt à y mettre du mien, à faire un effort, une concession pour manifester ma bonne volonté. Fam. Distinguer le tien du mien, reconnaître, séparer ce qui appartient ou ce qui revient à chacun. • Spécialt. Les miens, ma famille, mes proches, ceux qui me sont attachés. Il est plein d'égards pour moi et les miens.