Exemples de remarques normatives

Le Dictionnaire de l’Académie française, à côté des indications concernant la graphie, la prononciation, le pluriel des mots, la conjugaison des verbes, etc., qui sont nécessaires dans tout dictionnaire de langue, insère dans certains articles des remarques destinées à attirer l’attention sur des modes, des habitudes plus ou moins répandues dans la langue courante et contraires au bon usage.

Ces remarques normatives, généralement imprimées en caractères gras, visent notamment :

 

1. À prévenir diverses confusions et impropriétés, comme dans les exemples suivants :

DILEMME n. m. (…)

C’est une faute que d’écrire ou de prononcer Dilemne, par contamination avec Indemne.

ESPÈCE n. f. (…)

Le mot Espèce est féminin, quel que soit le genre de son complément.

*FRATRIE n. f. (…)

Démogr. L’ensemble des frères et des sœurs d’une même famille. Une fratrie de quatre enfants. On ne doit pas confondre Fratrie et Phratrie, dont l’origine et la signification sont complètement différentes.

INDIFFÉRER v. tr. (…)

Fam. être indifférent à quelqu’un. Votre comportement m’indiffère. On dira, plus correctement : Votre comportement m’est indifférent.

INTERPELLER ou INTERPELER v. tr. (…)

Ce verbe ne signifie pas " attirer l’attention ". On ne doit pas dire, par exemple : Cet évènement nous interpelle, mais s’impose à notre attention, nous incite à agir, nous révolte, etc.

 

2. À mettre en garde contre des extensions de sens abusives :

FONDAMENTAL, -ALE adj.

II. (…) 2. Qui tient au fond, qui est essentiel. (…)

Fondamental comme équivalent ou superlatif de Grand, Important, Primordial est un dévoiement de sens à prohiber.

GÉRER v. tr. (…)

On ne peut gérer que des biens matériels ou ce qui peut y être assimilé. L’emploi extensif de ce verbe à d’autres domaines, comme dans " gérer un divorce, une maladie, un échec ", etc., est de très mauvaise langue et doit être proscrit.

*IMPACT n. m. (…)

C’est par une extension abusive qu’on emploie Impact en parlant d’une influence diffuse ou générale.

LISIBILITÉ n. f. (…)

On n’étendra pas le sens de ce mot jusqu’à parler de " la lisibilité d’une politique, de l’action gouvernementale ", etc. Évidence, Clarté sont, dans tous les cas, à préférer.

 

3. À recommander l’emploi d’un mot français à la place d’un mot étranger :

FAC-SIMILÉ n. m. (…)

Reproduction exacte, imprimée, gravée, photographiée, etc., d’un document écrit, d’un dessin, d’un tableau. () Spécialt. Réédition à l’identique. Doit être préféré à l’anglais Reprint.

*LIBRE-SERVICE n. m.(…)

Doit être préféré au mot anglais Self-service et à l’abréviation Self.

*LOGICIEL n. m.

Inform. Ensemble structuré de programmes remplissant une fonction déterminée, permettant l’accomplissement d’une tâche donnée. (…)

Il s’est substitué à l’anglais Software, qui n’a plus à être employé.

 

4. À guider l’usage quand il hésite entre deux formes ou deux graphies :

FINAL ou, mieux, FINALE n.m.

* FISSIBLE ou, mieux, FISSILE adj.

 

5. À indiquer le bon usage par une recommandation d’emploi qui met en lumière les constructions, les nuances diverses que permet la langue :

CONTRE prép. (…)

Condamnée par Littré d’après une remarque de Voltaire, la locution adverbiale Par contre a été utilisée par d’excellents auteurs français, de Stendhal à Montherlant, en passant par Anatole France, Henri de Régnier, André Gide, Marcel Proust, Jean Giraudoux, Georges Duhamel, Georges Bernanos, Paul Morand, Antoine de Saint-Exupéry, etc. Elle ne peut donc être considérée comme fautive, mais l’usage s’est établi de la déconseiller, chaque fois que l’emploi d’un autre adverbe est possible.

FAIRE v. tr., intr., impers. et pron. (…)

Faire est employé avec excès à propos de toute activité. Il convient, chaque fois qu’on le peut, de préférer au verbe Faire le verbe approprié à l’action. Ainsi, on préfèrera Construire une maison à Faire une maison, Peindre un portrait à Faire un portrait, On s’habitue à tout à On se fait à tout, etc.

*GÉNÉRER v. tr. (…)

Ce verbe, qui avait disparu depuis des siècles, est parfois employé dans certaines spécialités scientifiques, mais il est à éviter dans l’usage courant chaque fois que l’on peut utiliser Engendrer, Produire, Causer.

*INCONTOURNABLE adj. (…)

Qu’on ne peut tourner, qu’on ne saurait ignorer, négliger. Une difficulté incontournable.

L’emploi de ce mot est déconseillé dans la plupart des cas ; on utilisera de préférence Inévitable, Indispensable.

LEADER n. m. (…)

Personne qui se met à la tête d’un groupe, y occupe la première place (surtout dans le vocabulaire politique). Le leader d’un parti, d’un syndicat. Les leaders de la majorité, de l’opposition. Se dit aussi d’un sportif qui occupe la première place au cours d’une compétition.
Par ext. Entreprise qui occupe une position dominante dans un secteur déterminé.
Leader s’est introduit dans la langue française au XIXe siècle. L’Académie française l’a admis dans la 8e édition de son Dictionnaire. Néanmoins, Meneur, chef, chef de file, dirigeant, etc., peuvent lui être substitués avec profit.

 

6. À fixer et maintenir le bon usage par le rappel de certaines règles ou tolérances :

GENRE n. m. (…)

Dans sa déclaration du 14 juin 1984, l’Académie a rappelé que la distinction des sexes n’était pas pertinente pour rendre compte de la différence entre les genres grammaticaux, et que le genre non marqué était préférable, lorsque l’usage ne s’y opposait pas, pour les noms de titres, de professions, de fonctions : le juge, le délégué, le docteur, le président désignent indifféremment un homme ou une femme ; il n’y a pas lieu de créer des équivalents féminins à ces termes.

INTERROGATION n. f. (…)

L’interrogation directe exige l’inversion du sujet et du verbe. On doit dire : Quelle heure est-il ? et non Quelle heure il est ? Cette règle ne souffre aucune exception.

LAISSER v. tr. (…)

V. Employé comme semi-auxiliaire devant un infinitif ou une proposition infinitive. (…)

Les exemples ci-dessus respectent la règle habituelle d’accord du participe passé suivi d’un infinitif. Cependant, l’application de cette règle étant parfois malaisée, particulièrement dans les formes pronominales, et l’accord restant incertain dans l’usage, on pourra, comme pour le verbe Faire, généraliser l’invariabilité du participe passé de laisser dans le cas où il est suivi d’un infinitif. Il est donc possible d’écrire : Elle s’est laissé mourir comme Elle s’est fait maigrir ; Je les ai laissé partir comme Je les ai fait partir.

I. MÉMOIRE n. f. {XIe siècle. Issu du latin memoria, de même sens.}
On doit éviter l’usage récent qui confond dans le mot Mémoire la faculté de se souvenir et le souvenir lui-même. Cette confusion est entretenue par une expression telle que Devoir de mémoire, dans laquelle il signifie à la fois « commémoration » et « recherche de la vérité historique ».

MENTAL, -ALE adj. (pl. Mentaux, -ales). {xive siècle, mentele. Emprunté du bas latin mentalis, de même sens.}
L’emploi substantivé de Mental dans le sens de « disposition d’esprit, moral », qui se rencontre dans le langage des sports, est fautif.

*MERCATIQUE n. f. {XXe siècle. Dérivé savant du latin mercatus, « commerce ; marché », pour traduire l’anglais marketing.}
ÉCON. Ensemble des techniques et des actionsgrâce auxquelles une entreprise développe la vente de ses produits, de ses services, en adaptant sa production aux besoins du consommateur. Étude de mercatique. Doit être préféré à Marketing.

MESSAGE n. m. {XIe siècle. Dérivé de l'ancien français mes, « envoyé, messager », issu du bas latin missus, « envoyé ».}
Ne doit pas être employé pour Contenu.

messagerie n. f. {XIIIe siècle. Dérivé de messager.}
2. Messagerie électronique, service permettant la saisie, la consultation différée et la transmission, sur des ordinateurs connectés en réseau, de documents informatisés appelés messages électroniques (on dit aussi Courrier électronique). Peut être abrégé en Mél., qui doit être utilisé de préférence à l’abréviation anglaise e-mail.

MÉTÉOROLOGIE n. f. {XVIe siècle. Emprunté du grec meteôrologia, « recherche ou traité sur les corps, les phénomènes célestes ».}
Souvent employé abusivement pour désigner le temps qu’il fait, les conditions climatiques.

*MINORANT n. m. {XXe siècle. Participe présent substantivé de minorer.}
MATH. Élément d'une partie d'un ensemble ordonné, tel que tous les autres éléments de cette partie lui sont supérieurs (par opposition à Majorant).
S’emploie uniquement en mathématiques.

MINISTRE n. m. {XIIe siècle. Emprunté du latin minister, « serviteur ».}
L’emploi du féminin dans La ministre, et dans Madame la Ministre, qui est apparu en 1997, constitue une faute d’accord résultant de la confusion de la personne et de la fonction.

MONSIEUR (on se prononce eu ; r ne se fait pas entendre) n. m. (pl. Messieurs). {xiiie siècle, monsor. Composé de mon et de sieur, « seigneur, sire ».}
La formule Messieurs dames ! n’est pas correcte.
Dans la correspondance. Cher Monsieur. Monsieur et cher ami. L’usage élégant, dans la correspondance manuscrite, était de libeller l’adresse d’une lettre : À Monsieur, Monsieur Untel. On rencontre aussi : À Monsieur le Professeur, Monsieur Untel.

*MULTILINGUISME n. m. {XXe siècle. Composé de multi- et du latin lingua, « langue ».}
Le fait, pour une personne, pour une communauté humaine, de parler et d’employer couramment plusieurs langues.
(On dit mieux Plurilinguisme.)

NAGUÈRE adv. {XIIe siècle, n'a guaire. Contraction de il n'y a guère (de temps).}
On évitera d'employer Naguère au sens d'Autrefois, Anciennement.

*NÉGATIONNISME n. m. {XXe siècle. Dérivé de négation.}
Interprétation déformée de l’histoire, contestant la réalité et les preuves de l’extermination de la population juive d’Europe par les nazis, et niant plus particulièrement l’existence des chambres à gaz dans les camps d’extermination.
Doit être préféré à Révisionnisme.

*NÉGATIONNISTE adj. {XXe siècle. Dérivé de négation.}
Qui soutient, qui exprime les positions du négationnisme. Un ouvrage négationniste. Un historien négationniste. Subst. Un, une négationniste.
Doit être préféré à Révisionniste.

NIVEAU n. m. {XIVe siècle, nyviel. Issu de l’ancien français livel, liveau, lui-même emprunté du latin libella, de même sens.}
La locution Au niveau de ne doit être employée au sens figuré que lorsqu’elle exprime une comparaison entre deux termes. C’est à tort qu’on la substitue à d’autres tours comme En ce qui concerne, pour ce qui touche, du point de vue de…

*NOMINALISATION n. f. {XXe siècle. Dérivé de nominaliser.}
On préfèrera à la nominalisation, qui correspond à une mode et alourdit considérablement la phrase, l’usage d’une proposition construite autour d’un verbe (comme X a redressé cette entreprise plutôt que le redressement de cette entreprise par X).

NOMINATION n. f. {XIVe siècle. Emprunté du latin nominatio, de même sens.}
Aucun verbe français autre que Nommer ne correspondant à Nomination, on s’interdira d’employer l’américanisme Nominer.

NUMÉRIQUE adj. {XVIIe siècle. Dérivé savant du latin numerus, « nombre ».}
Par ext. Se dit de la représentation d’informations, de données sous forme de chiffres. Panneau d’information, montre à affichage numérique.
Dans ce sens, doit être préféré à l’anglais Digital.

OBSTINATION n. f. {XIIe siècle. Emprunté du latin obstinatio, « constance, persévérance, fermeté ».}
Attachement opiniâtre à une idée, à un sentiment, à la réussite d’une entreprise ; caractère d’une personne obstinée. Obstination invincible. L’emporter à force d’obstination. Vaincre l’obstination de quelqu’un.
Contrairement à persévérance, obstination s’emploie parfois en mauvaise part.

OLYMPIADE n. f. {XIIIe siècle. Emprunté, par l'intermédiaire du latin olympias, du grec olumpias, « célébration des jeux olympiques » et « période de quatre ans entre deux jeux ».
Il est déconseillé d’employer le terme olympiades pour désigner les jeux olympiques eux-mêmes.

OPPORTUNITÉ n. f. {XIIIe siècle. Emprunté du latin opportunitas, de même sens.}
C’est à tort que ce terme est substitué à Occasion dans tous ses emplois. Ainsi, on ne dira pas Je me réjouis d’avoir l’opportunité de vous rencontrer, mais Je me réjouis d’avoir l’occasion de vous rencontrer.

OPPRESSER v. tr. {XIIe siècle. Tiré du latin oppressum, supin de opprimere, « presser, comprimer ».}
On ne doit pas employer le verbe Oppresser à la place du verbe Opprimer dans le domaine politique.

*OPTIMISER v. tr. {XXe siècle. Emprunté de l’anglais to optimize, « être optimiste », puis « faire (quelque chose) au mieux ».}
On préfèrera Améliorer, utiliser au mieux.

OPTION n. f. {XIIe siècle. Emprunté du latin optio, « choix ».}
Stock-option, option d’acquisition ou de souscription de ses propres actions qu’une entreprise offre dans des conditions avantageuses à ses cadres dirigeants ou à ses salariés en supplément de leur salaire (on préfèrera Option sur titre).

*OPTOÉLECTRONIQUE adj. {XXe siècle. Composé, avec influence de l’anglais optoelectronic, d’opto-, tiré du grec optos, « visible », et d’électronique.}
L’anglicisme Optronique est à proscrire.

OUI (la liaison et l’élision ne se font pas devant ce mot) adv. {XIVe siècle. Issu de l’ancien français oïl, de même sens.}
On doit éviter de remplacer Oui par d’autres adverbes, tels Absolument, Tout à fait, etc.

*OVERDOSE (er se prononce eur) n. f. {XXe siècle. Mot anglais composé de over, « sur, au-dessus ; en plus, en excès », et dose, emprunté du français dose.}
On préfèrera à cet anglicisme le mot Surdose.

PANACÉE n. f. {XIIIe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin panacea, du grec panakeia, de même sens, lui-même composé à l’aide de pan, « tout », et akos, « remède ».}
Panacée contenant l’idée d’universalité, l’expression Panacée universelle constitue un pléonasme.

*PANEL n. m. {XXe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire de l’anglais, de l’ancien français panel, « parchemin, rôle », « liste des jurés », puis « le jury lui-même ».}
STAT. Groupe de personnes sélectionnées pour constituer un échantillon représentatif stable faisant l’objet d’enquêtes périodiques.
Ne doit être employé qu’en parlant de sondages d’opinion.

PARC n. m. {XIIe siècle. Emprunté du latin médiéval parricus, « enclos ».}
Doit être préféré à l’anglais Parking.

PARCE QUE (s’élide en parce qu’ devant il, ils, elle, elles, on, un, une, à) loc. conj. {xiie siècle. Issu, par assemblage des deux premiers éléments, de l’ancien français por ço que, « pour ce que ».}
La conjonction Parce que doit être distinguée de la locution Par ce que. Je vois par ce que vous me dites que j’aurais dû suivre ses conseils. Par ce que vous m’apprenez, je comprends mon erreur.

PARFAITEMENT adv. {XIe siècle. Dérivé de parfait.}
Parfaitement, de même qu’Absolument ou Tout à fait, ne doit en aucun cas remplacer Oui.

PARFOIS adv. {XIIIe siècle, par fois ; xve siècle, parfoys. Composé de la préposition par et de fois.}
Parfois ne doit en aucun cas être remplacé par Des fois.

*PARRAINEUR n. m. {XXe siècle. Dérivé de parrainer.}
Ce terme doit être préféré à l’anglais Sponsor.

*PERFORMANT, -ANTE adj. {XXe siècle. Dérivé de performance.}
ÉCON. techn. Qui est capable de performances élevées. Machine performante. Ordinateur performant. Entreprise performante.
L’emploi de ce mot dans le langage courant, notamment en parlant de personnes, est déconseillé ; on utilisera de préférence Efficace.

PÉRIPÉTIE (tie se prononce cie) n. f. {xviie siècle. Emprunté du grec peripeteia, « évènement imprévu », lui-même composé à l’aide de peri, « autour », et piptein, « tomber ».}
2. Par ext. Évènement imprévu qui modifie le cours d’une action, change le déroulement des choses. Malgré toutes ces péripéties, ils parvinrent à bon port. Ce terme est trop souvent employé à tort, par affaiblissement, pour désigner un incident mineur.

PÉRIPLE n. m. {XVIIe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin periplus, du grec periplous, de même sens, lui-même composé de peri, « autour », et plous, « navigation ».}
Périple est abusivement employé pour désigner tout voyage de longue durée.

PERSONNEL, -ELLE adj. et n. {XIIe siècle, au sens de « qui se conjugue à toutes les personnes ». Emprunté du latin personalis, « relatif à la personne ».}
Le nom Personnel est un nom collectif qui désigne toujours un ensemble d’individus. Il n’est donc acceptable au pluriel que si l’on veut désigner plusieurs catégories distinctes d’individus, par exemple les personnels civil et militaire des armées.

PIRE adj. {XIIe siècle. Issu du latin pejor, comparatif de malus, « mauvais ».}
(…)
Pire ne s’emploie jamais comme adverbe ; cependant, par confusion avec Pis, il se rencontre dans la locution adverbiale de pire en pire.

II. PLAN n. m. {XVIe siècle. Forme substantivée de l’adjectif plan.}
(…)
Fig. Point de vue, angle selon lequel on envisage certains faits ; domaine dans lequel on les inscrit. Sur le plan national, international, sur le plan juridique. C’est à tort qu’on emploie parfois Au plan ou Au plan de à la place de cette construction.

*POSITIONNEMENT n. m. {XXe siècle. Dérivé de positionner.}
1. TECHN. Le fait d’ajuster une pièce à la place qu’elle doit occuper. Le positionnement de la barre de coupe d’une moissonneuse.
2. Action de fixer, de déterminer la position d’un navire, d’un engin. Un système de positionnement par satellite. Le positionnement d’une balise.
3. MILIT. Lefait d’établir des soldats, des troupes en un lieu, en vue d’une opération.
L’emploi de ce terme doit être réservé à ces domaines précis.

PROBLÈME n. m. {XIVe siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin problema, « problème, question à résoudre », du grec problêma, « saillie, promontoire », puis « tâche, question, problème », lui-même dérivé de proballein, « jeter devant soi, lancer », puis « proposer une tâche, poser une question ».}
L’expression Faire problème, au sens d’Être une gêne, Causer de l’embarras est à déconseiller.