Dire, ne pas dire

Geneviève M.

Le 5 janvier 2012

Courrier des internautes

À propos de l’emploi intempestif et même maladif de la préposition sur. En ce moment, sur nos écrans, une publicité de dentifrice : « on est sur une vraie bonne nouvelle. » Ne doutons pas que cette nouveauté va être reprise à qui mieux mieux. Des tics de langage d’un présentateur de télévision et de la plupart de ses invités : « on est sur un tissu », « on est sur une couleur », « on est sur une façade » ; et toutes les émissions de cuisine nous font entendre : « on est sur un vin », « on est sur un produit bio », « il travaille sur une ferme »…, « on se retrouve sur l’émission de machinchose » (sur une chaîne, mais dans une émission), etc. Quand un(e) journaliste parlant encore correctement français se décidera-t-il (elle), à une heure de grande écoute, à ridiculiser avec humour mais efficacité ces tics de langage qui se répandent comme une épidémie grâce à la radio et à la télé et sèment le doute dans l’esprit de tous ceux qui parlaient encore correctement il y a seulement une dizaine d’années ?

Geneviève M.