Dire, ne pas dire

Bruno P., Villemoisson-sur-Orge

Le 30 novembre 2012

Courrier des internautes

Pouvez-vous me dire s’il est possible ou non de faire la liaison à l’oral (du fait de la présence du tiret) avec le nom Orang-outan de la manière suivante en phonétique: [orãgutã] ? Ou doit-ont prononcer les deux mots de manière distincte, soit [orãutã] ?

Merci d’avance pour votre réponse,

Bruno P., Villemoisson-sur-Orge

L’Académie répond

ORANG-OUTAN ou ORANG-OUTANG g ne se fait pas entendre n. m. (pl. Orangs-outans ou Orangs-outangs). XVIIIe siècle. Emprunté du malais orang hutan, proprement « homme des bois », lui-même composé de orang, « homme », et hutan, « bois, forêt ». ZOOL. Grand singe anthropoïde, à longs poils bruns et aux membres antérieurs très développés, qui vit dans les forêts tropicales de Bornéo et de Sumatra. Les orangs-outans sont frugivores et insectivores.

Comme vous le voyez, on ne prononce le g ni à la fin d’orang ni après outang. C’est l’usage qui l’a voulu ainsi.

La présence du trait d’union (et non du tiret ; le tiret sert à isoler, le trait d’union à réunir) n’empêche pas la liaison. Porc-épic se prononce porképik au singulier comme au pluriel. On prononce d’ailleurs beau z arts et bien naimé les mots beaux-arts et bien-aimé.