Michel DROIT Élu en 1980 au fauteuil 27

N°663
Officier de la Légion d’honneur
Officier de l’ordre national du Mérite
Commandeur des Arts et des Lettres
Journaliste
Romancier

Biographie

Michel Droit est né à Vincennes, le 23 janvier 1923. Son père était le peintre illustrateur Jean Droit.

Il fit ses études à l'école Massillon, puis aux lycées Voltaire et Louis-le-Grand, enfin à la faculté des lettres de Paris et à l'École libre des sciences politiques.

Ayant milité dans la Résistance, il débuta comme radio-reporter en août 1944, lors de l'insurrection de Paris, et fut l'un des plus jeunes correspondants de guerre des armées alliées.

Blessé près d'Ulm, en avril 1945, comme son trisaïeul, Arnould Droit, l'avait été en octobre 1805, il devint ensuite grand reporter pour la radio, la presse et la télévision.

C'est en 1954 qu'il publia son premier roman, Plus rien au monde, que l'Académie française récompensa du prix Max Barthou, avant de lui conférer son grand prix du roman pour Le Retour, en 1964.

Après avoir été rédacteur en chef de l'Actualité télévisée de la R.T.F., Michel Droit le devint du Figaro littéraire, en 1961, et le resta jusqu'en 1971, tout en poursuivant parallèlement sa carrière d'écrivain.

En 1965, 1968 et 1969, il fut le seul journaliste à s'entretenir avec le général de Gaulle sur les écrans de la télévision, où il a été, depuis, l'auteur et le réalisateur des séries Ces Années-là et Cela s'appelle l'Empire, sur TF1.

A tenu, de 1969 à 1981, une chronique régulière sur France-Inter. Directeur jusqu'en 1986 des Grandes Conférences du Figaro, Michel Droit continua d'appartenir à ce journal, comme éditorialiste et chroniqueur, ainsi qu'au Figaro Magazine où il eut notamment la responsabilité des pages de Figaro Histoire.

A représenté l'Académie française à la Commission nationale de la communication et des libertés.

Élu à l'Académie française, le 6 mars 1980, au fauteuil de Joseph Kessel (27e fauteuil).

Mort le 22 juin 2000.

Signature de Michel Droit

Œuvres

1952 De Lattre Maréchal de France (Pierre Horay)

1953 André Maurois (Éditions universitaires)

1954 Jours et Nuits d’Amérique (Georges Nizet)

1954 Plus rien au monde (Ferenczi)

1956 Visas pour l’Amérique du Sud (Gallimard)

1957 Pueblo (Julliard)

1958 J’ai vu vivre le Japon (Fayard)

1960 Panoramas mexicains (Fayard)

1961 La Camargue (Prix Carlos de Lazerme) (Arthaud)

1964 Le Retour

1964 Le Retour (Grand prix du roman de l’Académie française) (Julliard)

1966 Les Compagnons de la Forêt-Noire (Julliard)

1967 La Fille de l’ancre bleue (Solar)

1969 L’Orient perdu (Julliard)

1972 L’Homme du destin (Larrieu-Bonnel)

1973 La Ville blanche (Julliard)

1975 La coupe est pleine

1976 La Mort du connétable (Julliard)

1977 Les Feux du crépuscule (Plon)

1978 Les Clartés du jour (Plon)

1979 Le Lion et le Marabout (Plon)

1981 Les Lueurs de l’aube (Plon)

1982 Une plume et un micro (Plon)

1983 Et maintenant si nous parlions de l’Afrique du Sud (Plon)

1984 Une fois la nuit venue (Plon)

1985 La Rivière de la guerre (Julliard)

1985 Lettre ouverte à ceux qui en ont plus qu’assez du socialisme (Albin Michel)

1988 Le Fils unique (Plon)

1990 Le Rendez-vous d’Elchingen (Plon)

1992 Nous parlerons de Rome

1993 Le Temps d’apprendre à vivre

1996 Le Temps qui tient au cœur

Mot attribué lors de l’installation

Fortin :

n. m. XVIIe siècle. Emprunté de l'italien fortino, « petit fort ». Petit ouvrage fortifié, petit fort.